La nouvelle version du Vol d'Icare est interprétée par Barbara Amar danseuse de capoera et danse contemporaine.

Les 4 variations précédentes étaient interprétées par Léa Inczédy Gombos, Annick Merle, Markus Zmoelnig et une comédienne, Maril Van den Broek.
Le propos en est d’inventer l’action et la danse dans une boîte de dimensions réduites (1,40mX2mX2m) mais équipée de telle manière qu’elle permette de « danser sur les murs ».

Cette pièce explore le thème de la contrainte qui, d’un point de vue chorégraphique se traduit par un désespérant manque d’espace. Elle a été conçue en hommage à Nelson Mandela qui a survécu 27 ans à l’enfermement. Sa liberté intérieure lui a permis de devenir par la suite un rassembleur et une figure emblématique de l’ouverture. Point de départ qui fait réfléchir…
Le spectacle porte la danse partout, même dans des lieux où il n’y a pas de salle de spectacle.

Parallèlement, et comme souvent dans la démarche de Grand Bal, un travail de sensibilisation en direction de publics ayant peu accès à la culture, et intitulé « Danse en Boîte » explore la même structure scénographique. Ce projet a déjà permis à plusieurs groupes de jeunes qui pratiquent les techniques de danse urbaine d’aborder la danse contemporaine. La proposition permet de traiter le thème par l’action, le mouvement, l’acte créateur, et non par le discours abstrait et détaché de la réalité de leur vie.

Cette nouvelle variation utilise un langage chorégraphique proche de celui que le jeune public reconnaît. Mais pas seulement. Derrière cette vitalité, il y a donc le mythe d’Icare essayant de conquérir sa liberté quel qu’en soit le prix, malgré la contrainte. Cette histoire parle aussi de la capacité de s’inventer un horizon plus vaste même quand celui-ci semble irrémédiablement bouché. Elle laisse à voir des notions telles que l’élan et la détermination traitées par le mouvement.

Grand Bal en Italie à Genova

lles cadeaux de la vie

I regali della vita